Élément Humain France - Site France et Pays Francophones

L’approche

L’Elément Humain est fondé sur 3 principes-clés :

  • La Vérité : La vérité est le grand simplificateur. Elle permet d’améliorer l’efficacité  de l’entreprise tout en rendant les équipes, les prises de décision et les performances individuelles plus efficaces, plus rapides et en fin de compte, plus rentables pour l’entreprise.
  • Le Choix : le principe du choix entraîne celui de  responsabilité. Tout ce qui se passe entre les personnes est le résultat des  choix  que chaque personne a fait – que le choix soit inconscient ou  conscient. Chacun de nous est à 100 % responsable pour  lui-même et de la situation, et nul n’est à blâmer.
  • La Conscience   : Plus notre niveau de connaissance de nous-même  et notre estime de nous-même  sont élevés, plus notre comportement est rationnel et non défensif.

 

L'approche - Choix Vérité Conscience

 

Lorsque ces principes sont appliqués en entreprise, ils modifient beaucoup  nos croyances sur la manière dont les gens travaillent et mettent  alors en lumière de nouvelles hypothèses.

 

Hypothèses de l’approche de L’Elément Humain 

Les principes-clés de L’Elément Humain – la Vérité, le Choix et la Conscience – lorsqu’ils sont appliqués, modifient de manière considérable nos idées préconçues sur le travail des gens. Ces nouvelles hypothèses peuvent avoir de profondes répercussions sur notre travail, nos relations et notre vie.

 

L’Estime de Soi :

Idée préconçue : se concentrer sur l’estime de soi diminue l’énergie normalement consacrée au travail productif. Les activités de bien-être devraient avoir lieu, si tel est le cas, seulement sur le temps libre des employés. L’entreprise est un lieu où l’on se concentre sur son travail, et non pas sur sa personne.

Hypothèse de L’Elément Humain : L’estime de soi est au cœur de chacun de nous. Elle est au cœur de  toute créativité, motivation et  travail productif. Un des objectifs majeurs de  l’entreprise est d’accroître  l’estime de soi de tous les employés.

 

La Vérité :

Idée préconçue : Lorsque la vérité est connue, elle devrait être dévoilée de manière judicieuse, en prenant soin de ne pas heurter la sensibilité des autres, de préserver la vie privée, et en évitant de se mettre en position de vulnérabilité. De nombreuses personnes ne supportent pas la vérité ; elles deviennent agressives, belliqueuses, ou complétement démunies. Les managers devraient éviter de leur dévoiler la vérité concernant des dossiers personnels, les rémunérations, les possibles licenciements ou  des sujets confidentiels concernant l’organisation.

Hypothèse de L’Elément Humain : Dans la plupart des entreprises, les « secrets » d’ordre organisationnel sont peu nombreux. Il y a beaucoup moins de secrets légitimes que ce que l’on peut penser. Les secrets sont un poison. Plus l’entreprise dévoile la vérité, plus elle est productive et en bonne santé. Les salariés sont beaucoup plus capables d’affronter la vérité que ce que l’on veut nous faire croire.

 

Le travail d’équipe : 

Idée préconçue : la construction d’une équipe est achevée  lorsque les objectifs de l’équipe ou de la mission sont clarifiés, lorsque les différents rôles et leur validité sont compris et reconnus (que ce soit pour le garant de l’objectif, le producteur d’idées, et autres rôles),  de même  pour les différents styles (qu’ils soient analytique, intuitif, ainsi de suite) et, enfin lorsque les capacités de négociation et de communication se sont améliorées.

Hypothèse de L’Elément Humain : Un travail d’équipe de moindre qualité n’est pas lié aux différences entre les membres, mais plutôt à leurs rigidités (c’est-à-dire, à des attitudes qu’ils maintiennent rigides) Les rigidités surviennent lorsque les personnes ont une faible estime d’elles-mêmes, sont défensives et ont   peur (par exemple, d’être incompétente). Pour faire disparaître ces rigidités et améliorer le travail d’équipe, les peurs doivent être abordées ouvertement et en toute franchise.

 

La Mise en Pouvoir :

Idée préconçue : le management participatif, dans lequel chacun a la possibilité de contribuer à la décision qui, elle, sera ensuite prise par le manager, est un moyen pour donner plus de pouvoir aux  employés.

Hypothèse avancée par L’Elément Humain : La mise en  pouvoir est réelle lorsque l’on donne accès vraiment au pouvoir.  Les salariés « mis en pouvoir » participent alors  à égalité avec le leader aux discussions et la décision est prise seulement lorsque les deux parties sont d’accord.

 

La Responsabilité :

Idée préconçue : il est important que chaque tâche soit rattachée à une personne qui en est responsable. En cas de problème, cette personne sera tenue pour responsable et le problème sera résolu plus rapidement.

Hypothèse de L’Elément Humain : lorsque quelque chose va mal, la responsabilité est partagée à 100% par tous et personne n’est à blâmer. Alors chacun se sent  appartenir à une équipe et essaie  de résoudre le problème.

 

L’Evaluation de la performance :

Idée préconçue : le manager collabore avec l’employé pour améliorer la performance de celui-ci, en négociant les attentes de la fonction, en rédigeant des critères d’évaluation, en menant une séance de feedback directe dans le soutien, et  en discutant du comportement plutôt que de la personne.

L’hypothèse de L’Elément Humain : La performance d’un employé résulte largement de la relation qui existe entre lui et son manager. Par conséquent, l’amélioration de la performance est une réussite, si la relation entre les deux protagonistes s’est d’abord améliorée.

 

Le Changement :

Idée préconçue : Pour conduire au changement, il faut inscrire les employés dans un programme  de changement, formel ou informel, poser  des objectifs, établir des limites dans le temps, rédiger des procédures, créer des jalons intermédiaires, construire des gardes – fous, et récompenser tout au long du processus.

L’hypothèse de L’Elément Humain : ces méthodes de changement fonctionnent très bien si tous les participants ont pris la décision fondamentale de changer. Si tel n’est pas le cas, alors on se retrouve dans un « programme-minceur » (Perdez 20 kilos et reprenez-en plus après !) Ces employés doivent d’abord comprendre leurs résistances à ce changement, quel est leur bénéfice secondaire à ne pas changer et qu’elle est leur  peur majeure par rapport à la  nouvelle situation ? S’ils sont clairs sur ces sujets-là, et qu’ils décident de changer, alors le programme fonctionnera.

 

L’Ethique:

Idée préconçue : les personnes se comportent avec éthique s’ils résistent à la tentation, s’ils sont récompensés pour leur comportement exemplaire, et s’ils sont punis en cas de transgression. L’éthique est une affaire personnelle et de sensibilité à la morale, motivée par des valeurs personnelles et par l’autorité.

L’hypothèse de L’Elément Humain : si des personnes se sentent en accord avec elles-mêmes, elles se comportent alors de manière éthique et prennent plaisir à agir ainsi. Un comportement éthique qui découle de la crainte est instable et vulnérable à la tentation.

 

Le Stress :

Idée préconçue : le stress diminue lorsque la charge de travail diminue, pendant les congés, les séances de méditation ou de psychothérapie. Une attention particulière doit être consacrée aux personnes occupant des fonctions à fort stress.

L’hypothèse de L’Elément Humain : Bien qu’elles soient toutes utiles, ces techniques ne se préoccupent pas du problème majeur, à savoir pourquoi ces personnes sont-elles stressées ? Certaines sont stressées quoi qu’elles fassent ; d’autres, occupant les mêmes fonctions, ne sont jamais stressées. Lorsque ces personnes prennent conscience qu’elles choisissent d’être stressées et découvrent leur bénéfice secondaire à être stressées, alors elles peuvent décider de faire un choix différent.

 

La Prise de décision : 

L’idée préconçue : les décisions devraient être prises objectivement, et non subjectivement. Chacun doit se comporter de façon « professionnelle » (c’est-à-dire en faisant abstraction de ses sentiments).

L’hypothèse de L’Elément Humain : Les sentiments existent. Lorsque chacun  gère ses sentiments de manière consciente,  les exprime, les intègre dans le processus de décision, et est conscient du moment  où ils sont utiles et des moments où ils déforment la réalité, alors les sentiments participent pleinement à améliorer la créativité.

 

Le Leadership :

L’idée préconçue : le leader doit  avoir une vision, entraîner ses collaborateurs derrière sa vision, et agir avec fermeté et rapidité.

L’hypothèse de L’Elément Humain : Les leaders doivent mobiliser tous les talents de leur équipe, en y incluant les leurs. Les personnes les plus qualifiées et les plus affectées par une décision prennent les meilleures décisions, et ces décisions sont mises en place rapidement avec un minimum de résistance.

 

« Au cœur du fonctionnement humain, il y a  le Soi. Les meilleures  solutions pour les problématiques  d’entreprise  et de  leadership requièrent une première marche essentielle : la connaissance de soi. Approfondir la connaissance de soi  conduit à l’acceptation de soi, puis à l’estime de soi. Lorsque les individus gagnent en connaissance d’eux-mêmes et en estime d’eux-mêmes, ils deviennent plus ouverts et plus honnêtes avec leurs collègues. Ils redirigent alors l’énergie  qu’ils utilisaient jusqu’ici à être défensifs,  faire de la rétention d’information, et  autres conflits interpersonnels,  à un travail productif. »

Will Schutz, Ph.D.